L'abécédaire des cours d’eau
La riveraineté de A à Z
Abattage
Opération consistant à retirer les aiguilles d’un barrage mobile ou d’abaisser les vannes d’un barrage de navigation. Cette opération est généralement réalisée en période de crue.
Abiotique
Milieu impropre à toute vie.
Affermage
Contrat d’exploitation d’alimentation en eau potable ou d’assainissement dans lequel la collectivité réalise et renouvelle les installations et confie la production et la distribution, ainsi que la collecte et l’épuration des eaux usées, à une société.
Affluent
Cours d’eau qui se jette dans un autre.
Affouillement
Tout ouvrage implanté sur un cours d’eau en perturbe l’écoulement naturel. Il crée à son aval un tourbillon creusant localement une cavité, l’affouillement. A la longue, en s’élargissant, elle peut emporter le radier sur lequel repose l’ouvrage. Pour éviter ce phénomène, on pose un parafouille.
Alluvion
Dépôt de sédiments souvent riches abandonnés par un cours d’eau quand le débit ou la pente est devenue insuffisante (boues, sables, graviers, cailloux…)
Altération morphologique
Modification des conditions géographique naturelles engendrant des phénomènes graves comme l’érosion ou les coulées de boues.
Amont
Partie d’un cours d’eau comprise entre un point considéré et la source.
Annexe hydraulique
Zone située à proximité d’un cours d’eau et en communication temporaire avec lui, soit en période hautes eaux, soit par infiltration. Ces zones sont souvent le siège d’écosystèmes riches et diversifiés.
Anoxie
Privation d’oxygène. Mort provoquée par l’asphyxie
Appontement
Plateforme permettant aux bateaux de plaisance d’accoster ou de s’amarrer. En rivière ou en zone soumise aux marées, ils sont flottants pour suivre les variations de hauteur d’eau (marnage).
Aqueduc
Ouvrage (canalisation ou pont) permettant le passage d’un cours d’eau sous un canal.
Aqueduc (d’une écluse)
Canalisation aménagée dans les maçonneries amenant l’eau dans le sas de façon à minimiser les remous.
Aquifère
Une nappe aquifère. Formation géologique contenant de façon temporaire ou permanente de l’eau
Arche
Partie d’un pont entre deux piles. Arche marinière : arche sous laquelle doit passer un bateau.
Assainissement
Evacuation, collecte, rejet ou destruction des eaux usées, des déchets solides avec ou sans traitement selon les exigences sanitaires.
Atterrissement
Dépôt de matériaux par le courant créant un îlot ou une plage.
Auto-épuration « Dépollution naturelle »
Dégradation des substances par la consommation d’oxygène.
Aval
Partie d’u n cours d’eau comprise entre point considéré et l’embouchure.
Avalant
Se dit d’un bateau qui descend un cours d’eau dans le sens du courant. Par extension, bateau suivant une section de canal entre deux écluses descendantes
Babord
Désigne de façon invariable le coté gauche d’un bateau par rapport à son étrave. Par opposition, le coté droit est dénommé Tribord.
Bactéries
Etre vivants qui mesurent en général de l’ordre de 0,001 mm. Il ne s’agit ni d’animaux ni de végétaux. Elles sont présentes dans tous les milieux aquatiques et terrestres. Elles jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement des écosystèmes. On parle de bactéries pathogènes quand elles engendrent des maladies.
Bajoyer
Mur en maçonnerie formant les parties latérales d’une écluse. Peut être vertical ou incliné.
Balisage
Ensemble des bouées et dispositifs divers indiquant le chenal d’une voie d’eau ou signalant des obstacles.
Balise
Voir Espar
Barrage
Il en existe de plusieurs types selon leur fonction : barrage réservoir, barrage hydroélectrique, barrage antipollution, barrage de navigation. Les barrages de navigation sont eux-mêmes de plusieurs modèles : barrage à aiguilles (le plus ancien), barrage à clapet (le plus courant), barrage à cylindre, barrage à hausse (le plus connu est celui de Suresnes), barrage à vanne.
Barrage de dérivation
Lorsque le cours d’eau navigable est coupé par une île, on trouve le barrage d’un coté de celle-ci, tandis que l’écluse est implantée sur l’autre bras.
Barrage éclusé
Barrage équipé d’une écluse.
Base
Ports sur lesquels les loueurs de bateaux sont présents avec des locaux et des équipements.
Bassin (de vitesse, de voile, d’aviron)
Plan d’eau (lac, rivière ou canal) où peuvent se pratiquer des sports nautiques (de vitesse, de voile ou d’aviron).
Bassin versant
Zone géographique correspondant à l’aire de capture et de drainage des précipitations. Il défini aussi bien le bassin hydrographique d’un cours d’eau que celui d’un égout artificiel.
Batardeau
Ouvrage provisoire formant l’enceinte d’un chantier asséché par épuisement et protégé contre toute irruption de l’eau.
Bathymétrie
Mesure précise du fond d’une voie d’eau. Permet de contrôler les caractéristiques du chenal navigable, de repérer les atterrissements et d’évaluer les matériaux à draguer.
Batillage
Action des vagues sur les berges d’un cours d’eau ou d’un canal. Il s’agit des vagues de sillage provoquées par le déplacement d’un bateau.
Battage
Enfoncement dans le sol d’un pieu en le frappant à coup de masse ou avec un mouton ou un vibrofonceur. S’applique fréquemment pour l’enfoncement des palplanches.
Benthos
Ensemble des espèces vivant sur le fond des milieux aquatiques et dans les sédiments.
Berge
Talus bordant le lit d’un cours d’eau ou d’un canal jusqu’au point de débordement.
Berme
Chemin aménagé le long d’un talus ou au bord d’un canal ou d’un fossé.
Bief
Partie d’un cours d’eau ou d’un canal compris entre deux barrages ou deux écluses.
Bief de partage
Situé au sommet du relief franchi par un canal.
Biocénose
Ensemble de micro-organismes végétaux et animaux qui vivent dans les mêmes conditions de milieu. C’est-à-dire le Biotop.
Biodégradable
Se dit d’une substance qui laissée à l’abandon est détruite par des bactéries ou des agents biologiques. La biodégradation est la dégradation d’une matière organique qui se fait naturellement dans les sols, les eaux.
Biodiversité
Elle rend compte de la diversité biologique d’un espace donné en fonction notamment de l’importance numérique des espèces animales ou végétales présentes dans cet espace, de leur originalité ou spécificité, et ou du nombre d’individus qui représentent chacune des ces espèces.
Biomasse
Masse totale des êtres vivants pris dans leur ensemble. (biomasse végétale)
Biotique
Relatif aux êtres vivants.
Biotope
Espace caractérisé par des facteurs climatiques, géographiques, physiques, géologiques, morphologiques… en équilibre et servant de support à des communautés vivantes.
Biotope
Ensemble d’éléments physico-chimiques et du substrat, caractéristiques d’un milieu. C’est la partie non vivante de l’écosystème. C’est le milieu de vie des espèces et les conditions qui y sont associées (température, vitesse du courant…)
Bollard
Organe d’amarrage à terre ou sur un bateau.
Borne
Point d’eau ou d’électricité permettant de réalimenter un bateau. La fourniture peut être comprise dans le droit d’amarrage ou d’escale, ou assurée par un système de carte.
Boue
Résidu solide qui reste après séparation des eaux usées.
Bouturage
Jeune pousse végétale (autre que celles ayant naturellement un rôle dans la multiplication végétative : tubercules …) qui, séparée de la plante originelle et mise en terre, régénère les organes manquants pour donner un végétal entier.
Bras mort
Portion de rivière qui n’est plus en communication avec le cours d’eau principal
Busage
Action de poser des buses afin de former un étranglement qui limite le débit
Buse
Canalisation souterraine destinée à évacuer les eaux usées par raccordement avec un égout
By-pass
Organe qui permet d’isoler les ouvrages de traitement par dérivation de flux d’eau
Canal
Voie d’eau artificielle généralement équipée d’écluses. Le canal est alimenté en eau soit par les cours d’eau qu’il suit ou qu’il rencontre, soit par des bassins réservoirs situés sur la ligne de partage des eaux.
Canal de dérivation
Permet aux bateaux de longer une portion de rivière non navigable dont l’aménagement serait trop coûteux. Il est souvent dénommé « canal latéral ». Entrent dans cette catégorie les canaux d’amenée et de fuite d’une usine hydroélectrique (telles celles aménagées sur la Seine et le Rhône). Ils sont interdits à toute navigation pour des raisons évidentes de sécurité.
Canal VHF
Bande de fréquence préréglée.
Captage
Puits, forages destinés à pomper l’eau
Chemin de halage – ou chemin de service
Bien que le halage ait disparu depuis longtemps, on continue de désigner ainsi les chemins de service le long des voies navigables. Leur emprise se traduit d’une part par une servitude générale de 9m75 de large à compter du sommet de la berge qui s’impose à tout propriétaire riverain, public ou privé, d’autre part par une bande de terrain supportant le chemin et appartenant au domaine public de l’Etat ou de la collectivité locale.
Chenal
Partie navigable de la rivière où les bateaux doivent circuler.
Chevelu
Chevelu des rivières ou chevelu hydrographique. Se dit d’un ensemble particulièrement dense de petits cours d’eau
Chômage
Interruption de la navigation pour travaux. Les dates en sont fixées à l’avance par arrêté ministériel (sauf accident sur un ouvrage).
Chute
Différence de niveau entre l’amont et l’aval d’un ouvrage.
Coche d’eau
Bateau à fond plat pour le transport de passagers ou de marchandises sur les cours d’eau ou dans les ports anciens.
Confluent (Confluence)
Lieu de convergence de deux ou plusieurs cours d’eau.
Corroi
Revêtement recouvrant le fond ou les parois d’un canal permettant d’assurer une étanchéité. Il peut être en argile, en géomembrane ou en béton.
Côte, aller à la côte
S’échouer devant le rivage
Couplage
Liaison de deux bateaux bord à bord.
Coursier
Talus incliné, bétonné ou enroché, à l’aval d’un barrage, pour réduire l’érosion.
Crue
Augmentation du débit d’un cours d’eau jusqu’à débordement de son lit mineur.
Crue
Phénomène caractérise par une montée du niveau d’un cours d’eau, liée à la croissance du débit jusqu’à un niveau maximum. La crue se traduit par un débordement du lit mineur. Le terme de crue est également utilisé dans le même sens en hydrologie urbaine (réseau d’assainissement)
Culée
Appui d’extrémité sur la berge d’un barrage ou d’un pont.
Cyanobactérie
Bactéries verts, bleuâtres qui colonisent presque tous les milieux (Algues bleues, cyanophycées).
Darse
Bassin portuaire équipé de quais pour l’accueil des bateaux, généralement perpendiculaire à la voie principale.
Débâcle
Rupture des glaces d’un cours d’eau gelé.
Débit
Volume d’eau en m3/s passant dans un cours d’eau.
Débit
Quantité de volume d’eau écoulé en une unité de temps donnée. Le débit d’un cours d’eau s’exprime en mètres cube par seconde m3/S. Pour les petits cours d’eau, ils sont exprimés en I/S. Les débits d’exploitation des eaux pour les usagers sont, suivant les cas, exprimés aussi en m3mn,m3J, m3/an.
Déblai
Mouvements de terre consistant à enlever des matériaux pour abaisser le niveau du terrain.
Décantation
Opération physique visant à séparer l’eau des matières en suspension qu’elle véhicule grâce à leur poids
Décharge (Déchargeoir)
Ouvrage permettant de débarrasser automatiquement le bief d’un canal de tout excès d’eau et d’éviter tout débordement.
Déchirage
Destruction d’un bateau.
Défense de berge
Moyen de protection des berges. Plusieurs techniques sont utilisées : voir Fascines, Gabions, Palplanches, Perrés, Végétalisation.
Défenses
Ballons amortisseurs servant à protéger la coque d’un bateau contre les chocs. Elles doivent être flottantes.
Dégrillage
Filtration grossière des eaux usées
Délaissé
Canal ou bras de rivière où la navigation ne se fait plus mais qui peut conserver une fonction hydraulique (par exemple expansion de crues) et qui reste accessible aux pécheurs ou au tourisme fluvial léger.
Dépierreur
Ouvrage naturel ou en dur permettant de contenir les pierres, déchets ou gravats entrainés par les ruissellements
Dévalaison ou Migration
Déplacement d’un poisson migrateur pour retourner dans un lieu nécessaire à sa reproduction ou son développement
Déversoir
Partie de barrage fixe ou mobile sur laquelle l’eau peut passer.
Devise
Nom de baptême d’une embarcation. Elle doit obligatoirement figurer à la poupe (arrière) ; elle peut être répétée près de l’étrave (avant).
Digue
Ouvrage artificiel situé au dessus du terrain naturel, destiné à contenir les eaux (digue d’un canal, de protection des crues, etc).
Données pluviométriques
Ensemble de circonstances qui conditionnent plusieurs informations sur une quantité d’eau de pluie
Dragage
Le dragage du chenal navigable s’effectue à l’aide d’une drague, engin destiné à enlever du fond le sable, le gravier ou la vase. A certains endroits, cette opération doit être renouvelée régulièrement pour garantir un mouillage suffisant.
Drainage
Opération qui consiste à faciliter l’écoulement des eaux par rigoles, ou tuyaux
Duc d’albe
Pilotis permettant l’amarrage d’un bateau de commerce ou d’un bateau logement.
Echelle
Echelle de barreaux le plus souvent métalliques installée dans un creux ue bajoyer pour permettre à un usager d’une écluse – marinier ou plaisancier – de monter sur le quai depuis son bateau, surtout quand l’écluse est vide.
Echelle d’écluses
Succession d’écluses très rapprochées permettant à un canal de franchir une déclivité importante. Sur le bassin de la Seine, la plus connue est celle de Rogny sur le Loing.
Echelle limnimétrique (ou hydrométrique)
Echelle graduée servant à visualiser le hauteur d’eau.
Ecoire
Pièce de bois ou de métal destinée à tenir un bateau écarté de la rive.
Ecrêtage de crue
Consiste à limiter le débit d’une crue soit par un ouvrage, soit par une zone d’expansion.
Elagage
Opération consistant à couper les branches d’un arbre tout en lui conservant une charpente équilibrée.
Embâcle
Amoncellement de glace qui obstrue un cours d’eau. Par extension, amoncellement de branches ou de flottants ayant le même effet.
Emissaire
Fosse ou cours d’eau qui évacue l’eau s’écoulant par ruissellement ou drainage.Cours d’eau qui prend naissance dans un lac ou qui évacue les eaux.
Enrochement
Ensemble de quartiers de roche, de clocs de béton que l’on entasse sur un sol submergé ou mouvant pour servir de fondation ou de protection à des ouvrages immergés.
Epi
Ouvrage relié à la berge pour fixer la forme du lit du cours d’eau.
Erosion
Phénomène résultant de l’action mécanique de l’eau qui arrache des particules de terre constituant la berge d’un cours d’eau.
Erre
Vitesse acquise par un bateau.
Escale
Zone aménagée permettant l’accostage et le stationnement de courte durée des bateaux de plaisance. (voir aussi Halte nautique et Port de plaisance).
Espar
Perche ou tourelle plantée dans un cours d’eau et servant de balise.
Etiage
Niveau des plus basses eaux d’un cours d’eau.
Eutrophisation
Enrichissement naturel d’une eau en matières nutritives (nitrates et phosphates) qui provoque le développement intensif d’algues qui consomment l’oxygène des eaux de moyenne profondeur et condamnent d’autres espèces animales et organiques.
Evaporation / Evapotranspiration
L’émission de la vapeur d’eau (exprimée en mm) résulte de deux phénomènes: l’évaporation, qui est un phénomène purement physique, et la transpiration des plantes.
La recharge des nappes phréatiques par les précipitations tombant en période d’activité du couvert végétal peut être limitée. En effet, la majorité de l’eau est évapotranspirée par la végétation.
Elle englobe la perte en eau due au climat, les pertes provenant de l’évaporation du sol et de la transpiration des plantes.
Exondation / Exondement
Terme géologique retrait de l’eau d’un site inondé
Exuvie
Enveloppe laissée par la mue d’un animal.
Fascinage
Fait de fabriquer une stabilisation du pied de berge. L’efficacité en fait une protection immédiate contre la bioérosion avec une stabilisation maximale.
Fascines
Fagots de branches fixés par des pieux battus mécaniquement.
Fascines d’hélophytes
Constitués d’un boudin géotextile, lesté et végétalisé d’une motte d’hélophytes et maintenu par une rangée de pieux.
Faucardage
Opération conduisant à couper les herbes dans le lit d’un cours d’eau.
Fauchage
Intervention qui consiste à limiter la hauteur des plantes.
Fleuve
Cours d’eau qui se jette dans la mer ; il est souvent caractérisé par une grande longueur, un débit abondant et des affluents nombreux.
Forêt alluviale
Végétation des lits majeurs des cours d’eau, implantée sur les alluvions.
Frayère
Zone d’un biotope aquatique qui constitue le lieu de reproduction d’une espèce de poisson ; elle est généralement interdite à la pêche.
Gabarit
Le gabarit d’une voie d’eau indique la taille des plus gros bateaux qui peuvent l’emprunter et se définit par leurs longueur, largeur, tirant d’eau et tirant d’air.
Gabarre ou Gabare
Désigne plusieurs types d’anciens bateaux fluviaux à voile de différents bassins (Atlantique, Loire, Charente, Dordogne Garonne, etc..). Leur point commun est celui de tous les bateaux de transport fluviaux : le fond plat appelé « sole » qui lui permet, avec un faible tirant d’eau, de porter un maximum de charge. Assez souvent aussi, ces bateaux peuvent être gréés.
Gabion
Cage en treillis métallique emplie de blocs de pierre.
Gambret (ou Gamberet)
Planche pour le passage entre un bateau et la berge.
Génie végétal
Utilisation des végétaux pour stabiliser le sol des rives et des berges.
Géotextile
Etoffe textile non tissée, imputrescible, utile pour la séparation et le renforcement des sols.
Germination
Développement du germe contenu dans une graine, mettant fin à la période de vie anhydrobiose (latente) et qui aboutit à la formation d’une jeune plante.
Gradient gravitaire
Taux de variation d’un élément en fonction de la distance. Variation de la pente de la surface de l’eau et de courant imposée par la seule pesanteur
Granulats
Fragments de roche, d’une taille inférieure à 125 mm, destinés à entrer dans la composition des matériaux utilisés pour la fabrication d’ouvrages de travaux publics.
Granulométrique
Opération consistant à étudier la répartition des différents grains d’un échantillon, en fonction de leurs caractéristiques (poids, taille, etc.). Selon la taille et le nombre des grains composant un granulat, on dénomme les granulats, fins, sables, gravillons ou caillou.
Gravière
Carrière de gravier.
Grève
Terrain plat, formé de sable ou de graviers, situé au bord d’un cours d’eau (ou de la mer).
Grève exondée
Plage de gravier, de sable revenue à sec après avoir été inondée.
Halte nautique
Equipement destiné aux bateaux de plaisance, permettant un amarrage de courte durée, sans aucun service particulier. (voir aussi Escale et Port de plaisance).
Haut fond
Partie d’un cours d’eau où le mouillage est réduit ou insuffisant.
Hélophyte
Plante vivace qui pousse dans la vase, partie supérieure aérienne et bourgeons hivernaux immergés (« pied dans l’eau, feuilles dans l’air »).
Hélophytes
Plantes semi-aquatiques dont les racines ou rhizomes se développent dans la vase ou dans une terre gorgée d’eau.
Houache
(voir Sillage)
Hub
Point d’échange multimodal. Lieu de transbordement où s’organisent des correspondances.
Hydrophyte
Plante aquatique que l’on trouve dans l’eau ou dans la vase inondée en permanence. Cette plante est totalement immergée ou affleurant à la surface de l’eau, Exemples : nénuphar.
Hygrophyte
Plante qui croît dans les milieux humides inondés temporairement.
Lagunage
Procédé extensif d’épuration appliqué aux eaux usées véhiculant une pollution uniquement organique.
Large
Coté du bateau situé vers le milieu de la rivière ou du canal (Utilisé dans l’expression « Passe au large !).
Lit
Le lit mineur est celui utilisé la plupart du temps par un cours d’eau. Le lit majeur est celui emprunté par le cours d’eau lorsqu’il déborde.
L’hydrochorie
Mode de dispersion des graines qui s’effectue grâce à l’eau de ruissellement ou lors d’inondation par chute directe dans les eaux dormantes ou stagnantes, par les éclaboussures de la pluie, ou par l’intermédiaire des courants marins.
Marchepied
Voir « Servitude de halage »
Marnage
Variation de la hauteur d’un plan d’eau (Terme très utilisé en mer pour indiquer la différence de hauteur des marées).
Méandre
Sinuosité d’un cours d’eau.
Mouillage
Distance verticale entre le niveau du plan d’eau et le fond du cours d’eau. Par extension : bateau au mouillage, stoppé sur son ancre.
Mouille
Trou d’eau naturel généralement creusé par un tourbillon permanent. C’est le contraire du haut-fond.
Multimodal
Chaîne combinant plusieurs modes de transport (routier, ferroviaire, fluvial, maritime) dans un même contenant (véhicule, semi remorque, conteneur).
NGF
Nivellement Général de la France, repéré par rapport au point zéro du niveau de la mer.
Noue
Bras naturel ou artificiel d’un cours d’eau, demeurant largement en communication avec lui par l’aval.
Onde (de crue)
Correspond au maximum de niveau d’une crue qui se déplace sur le cours de la rivière avec une vitesse prévisible spécifique du profil de celle-ci. Ses caractéristiques permettent aux prévisionnistes des crues d’annoncer à l’avance les cotes de crue aux différents points névralgiques d’un cours d’eau.
P.H.E.C.
Plus Hautes Eaux Connues : niveau atteint par la rivière en chaque point de son cours à l’occasion de la plus forte crue connue. Pour le bassin de la Seine, la crue de 1910 est la référence, même si la crue de 1658 est généralement reconnue par les historiens comme la plus catastrophique de « mémoire d’homme ».
P.H.E.N.
Plus Hautes Eaux Navigables : niveau atteint par la rivière au-delà duquel la navigation est interrompue. Elles sont annoncées par avis à la batellerie.
Palfeuille
Profilé en métal, semblable à une palplanche, mais plus fin, et que l’on pose à plat sur la berge sans l’enfoncer.
Palplanche
Profilé en bois, en béton armé ou en métal. Enfoncées dans le sol, les palplanches forment un ensemble jointif, appelé rideau de palplanches, retenant la terre et assurant l’étanchéité.
Passe à gibier
Ouverture pratiquée dans la protection de berge pour y installer un dispositif permettant aux mammifères de prendre appui et remonter sur la berge.
Passe à poissons
Ouvrage qui attire les poissons migrateurs en un point déterminé du cours d’eau pour leur permettre de passer un ouvrage de navigation.
Perche
Elément fixé à proximité de l’écluse destiné au déclenchement de l’ouverture des portes d’une écluse automatisée.
Perré
Mur incliné, en pierres maçonnées ou non – Le perré de flottaison est appliqué près de la surface – Le perré de fond descend jusqu’au plafond
Pesticides
Substances chimiques utilisées pour la protection des cultures contres les maladies, les insectes, les mauvaises herbes. Ce terme regroupe : les herbicides, les insecticides, les fongicides…
Phragmite
Roseau commun à grandes tiges très raides et à feuilles aiguës, utilisé en vannerie.
Pied de berge
Partie intermédiaire entre l’eau et le talus.
Pied de pilote
Profondeur minimale que l’on doit laisser sous le bateau. Elle est de 20 à 50 cm pour des raisons de sécurité et pour assurer un bon écoulement des filets d’eau sous le bateau.
PK (point kilométrique)
Bornes kilométriques jalonnant les voies navigables. Par extension, repérage de tout ouvrage ou point singulier.
Plafond
Branches ou tiges d’osier, de saule ou de peuplier, utilisées comme bouture.
Plançons
Dépôt de matériaux par le courant créant un îlot ou une plage.
Plenissum flumen
Niveau maximal d’un cours d’eau juste avant le débordement général. Le plenissum flumen délimite l’emprise du domaine public fluvial.
Pointis (ou Point Y)
Extrémité amont ou aval d’une île. Pointe de terre formée par le confluent ou par une bifurcation de canaux.
Pont
Ouvrage artificiel permettant le franchissement d’un obstacle. Le maître d’ouvrage du pont est le gestionnaire de la voie portée.
Port de plaisance
Equipement portuaire lourd et doté de l’ensemble des facilités nécessaires au stationnement, à la maintenance des bateaux et à la vie des plaisanciers. (voir aussi Escale et Halte nautique).
Portes de garde
Portes d’écluse utilisées uniquement en période de crue pour isoler un canal.
Protection des berges
Voir Défense de berge
Quai
Infrastructure portuaire permettant l’embarquement et le débarquement des voyageurs, le chargement et le déchargement des marchandises.
Radier
Maçonnerie sub aquatique supportant un barrage mobile ou les portes d’une écluse.
Radoub (Cale de radoub)
Bassin réservé à la réparation des bateaux.
Recalibrage
Action consistant à élargir et appronfondir une rivière.
Régime
Caractérise l’écoulement d’un cours d’eau ; il peut être fluvial, torrentiel ou critique.
Remblai
Mouvements de terre consistant à rajouter des matériaux pour relever le niveau du terrain. Dans les espaces concernés par un PPRI (Plan de Prévention des Risques d’Inondation), les remblais ne sont généralement autorisés que s’ils sont compensés par un déblai d’égal volume
Remous
1. en hydraulique : élévation du niveau de l’eau qui se produit à l’amont d’un barrage ou d’un obstacle naturel – 2. sens courant : tourbillon provoqué par le refoulement de l’eau au contact d’un obstacle.
Retenue normale
Niveau d’eau réglementaire qu’un ouvrage de navigation doit retenir en exploitation normale.
Rigole (d’alimentation)
Permet d’alimenter en eau un canal depuis un cours d’eau ou un réservoir.
Ripisylve
Formations végétales qui croissent le long des cours d’eau. Le contact d’une forêt et d’un cours d’eau produit un écosystéme très riche.
Ripisylve
Formation de végétaux qui se développent sur les bords des cours d’eau située entre l’eau et la terre.
Risberme
Partie horizontale d’un talus ou d’une berge.
Risque NABE
Se dit des masses d’eau dont l’état est très éloigné des objectifs de qualité fixés pour 2015 et qui risquent de ne pas les atteindre
Rives (droite et gauche)
Chaque rive est définie en se plaçant dans la voie d’eau face à l’aval.
Roselière
Zone bordant une étendue d’eau où poussent les roseaux.
Sas
Espace situé entre les portes amont et aval d’une écluse.
Seine amont
La Seine et ses affluents entre la région Ile-de-France et sa source
Seine aval
La Seine et ses affluents entre la région Ile-de-France et l’estuaire.
Seine moyenne
La Seine et ses affluents en région Ile-de-France.
Seneque
Modèle numérique de simulation de la qualité physico-chimique des cours d’eau développé par le programme de recherche Piren Seine
Servitude de halage
Les propriétaires riverains des fleuves et rivières navigables ou flottables sont tenus, partout où il n’existe pas de chemin de service (dit de halage), de laisser le long des bords un espace libre de 9,75m de largeur. Sur la rive opposée, on parle de servitude de marchepied ou de contre halage (espace libre de 3,25m).
Sillage (ou Houache)
Déplacement ondulatoire de l’eau provoqué par le passage d’un bateau. Il se traduit d’une part par la vague d’étrave formant avec le bateau un angle d’environ 45°, d’autre part par une vague de fond invisible qui se déplace à 90°. Ce déplacement est à l’origine des effets du batillage sur la berge.
Sitologie
Terme utilisé par la CEE pour qualifier les études de sites et les moyens de conserver du mieux possible tous les facteurs environnants lors d’un plan d’urbanisme : biotiques, abiotiques, anthropiques
Slip (ou Slipway)
Rampe de mise à l’eau.
Souille
1. Rigole aménagée au fond de l’eau pour le passage de câbles ou de tuyaux – 2. Tranchée aménagée au fond de l’eau et remplie de clocs de pierre, qui constitue l’appui de la protection des berges en enrochements.
Subtidal
Zone peu profonde, marine qui se trouve sous le niveau moyen des basses eaux ou en-dessous de la zone de balancement des marées.
Talutage
Opération donnant à la berge une inclinaison suffisante afin d’éviter qu’elle ne s’effondre.
Talweg
Equivalent de l’expression « ligne de collecte des eaux ». Les talwegs sont en grande majorité modelés par l’érosion fluviatile et fréquemment occupés par le réseau hydrographique. (le lit du cours d’eau)
Thalweg
Ligne symbolique joignant les points les plus bas d’une vallée ou d’un vallon, parfois matérialisée par un cours d’eau permanent ou un ruisseau temporaire.
Tidal
Ce qui a trait à la force de la marée.
Tirant d’air
1. Pour un ouvrage d’art : hauteur disponible entre le niveau de l’eau et la clef de voûte, 2. Pour un bateau : distance verticale entre le plan d’eau et le point le plus élevé du bateau.
Tirant d’eau
Profondeur d’enfoncement d’un bateau sous la ligne de flottaison.
Treillis
Toile écrue très grosse et très résistante.
Trémater (trématage)
Action de dépasser un bateau. (Ce mot est tiré des techniques du halage qui nécessitaient de faire passer la corde de halage par-dessus le mat de traction du bateau que l’on voulait dépasser).
Tribord
Désigne de façon invariable le coté droit d’un bateau par rapport à son étrave. Par opposition, le coté gauche est dénommé Babord.
Trophique
Qui est relatif à la nutrition dans les milieux naturels. Ex : les prédateurs : l’oiseau mange le poisson qui mange le poisson qui se nourit d’algues
Tunage
Système simple de protection de berge qui consiste en l’alignement de pieux et d’un matériau intermédiaire (fascines, bois, métal, béton).
Vallée
Espace situé de part et d’autre du lit majeur d’un cours d’eau.
Vannage
Dispositif mécanique qui règle l’écoulement des eaux
Vantail
Partie mobile des portes d’écluse ; il existe des portes à un ou deux vantaux.
Vantelle
Vanne verticale située dans une porte d’écluse et permettant de remplir ou de vider un sas.
Végétalisation
Mise en place de végétaux dans le but de reverdir des talus ou des berges, généralement pour leur protection contre l’érosion.
Zone humide
Milieu naturel en bordure du cours d’eau qui dispose, au moins pendant une partie de l’année, d’assez d’eau pour permettre le développement de communautés spécifiques de plantes et d’animaux.
Zone inondable
Espace où s’étalent les débordements de crues dans le lit majeur, jouant un rôle important dans l’écrêtement des crues.